Le site du Fort de Condé

"Quelques notes d'histoire au cœur de la nature"

Le fort aujourd'hui

Ce site bien conservé et patiemment restauré cache entre ses murs des emplacements d’artillerie pour la défense lointaine avec des plates formes de tirs et des traverses abris reliées par de très belles galeries, de surprenantes caponnières, une casemate cuirassée, une magnifique poudrière, une cour de casernement à l’architecture étonnante et d’autres trésors.

 

Les casemates et les labyrinthes de galeries seront votre terrain de découverte, à travers des visites et/ou des jeux de pistes. Lancez-vous à l’aventure et trouvez les indices dispersés dans le site…


Le fort de Condé  se situe sur un point élevé à proximité du Chemin des Dames, entre Reims, Laon et Soissons. Il a été construit de 1877 à 1882.  

De l'extérieur il apparaît comme un vaste tertre herbu. D’une superficie de 13 hectares, le fort est prévu pour accueillir au total 658 hommes dont 20 officiers d’infanterie, d'artillerie à pied et de génie.

Pendant la Première Guerre Mondiale le fort de Condé est utilisé essentiellement par les Allemands.

 

Déclassé une première fois en 1912 puis une seconde fois en 1927. Il est progressivement envahi par la végétation et se dégrade inexorablement. 

En 1979 le fort reprend vie grâce à l’association de sauvegarde du fort, Mme et Mr Pottier et à la commune de Chivres-Val.

En 2000, la Communauté de communes du Val de l’Aisne prend le relais et en 2001 le fort est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. 


Un fort Séré de Rivières

Jusqu’en 1870, la défense de la France s’appuie sur un système de fortifications conçu par Vauban. Après la défaite contre la Prusse en 1870,  le général Séré de Rivières est chargé d’établir deux nouvelles lignes de défense. La première ligne se concentre sur les frontières, la seconde autour de Paris.

 


Raymond Séré de Rivières

 

"Lapides clamabunt : les pierres parleront"

 

Né en 1815 à Albi, Raymond Adolphe Séré de Rivières est capitaine en 1843. Il est alors à Toulon, où il développe déjà son idée maîtresse de faire reposer la défense de la place par un ensemble de forts détachés.

Ces travaux lui vaudront sa première lettre de félicitations du ministre. Mais ce n’est qu’en 1874 (il est alors général) qu’il est chargé de construire une défense allant de Dunkerque jusqu’à Nice. Ce système de défense qui porte son nom comporte 196 forts, 58 petits ouvrages et 278 batteries. Il meurt à Paris le 16 février 1895.